Accueil

Daniel Constantineau entame l’apprentissage de la musique à 12 ans et compose depuis l’âge de 16 ans. Ses premières œuvres sont créées au Camp musical de Lanaudière et constituent sa porte d’entrée au Conservatoire de musique de Montréal, qu’il fréquente de 1975 à 1985. Il y complète des maîtrises en écriture (Magdeleine Martin, Clermont Pépin, Gaston Arel), analyse (Gilles Tremblay) et direction d’orchestre (Raffi Arménian), auxquelles s’ajoute l’apprentissage de la clarinette, du piano, du chant (Jeanine Lachance) et de la composition acousmatique (Micheline Coulombe Saint-Marcoux).

De 1985 à 1987, Daniel Constantineau se perfectionne en direction d’orchestre à l’OSM et la SMCQ, auprès de Charles Dutoit et Serge Garant. Boursier du Ministère des Affaires culturelles du Québec, il participe à la même époque aux stages de Tanglewood (Gustav Meier), du Domaine Forget (Pierre Dervaux) et du Artsperience Conducting Symposium (Nurhan Arman), en Ontario. Parallèlement à ses études en direction d’orchestre, il aborde la composition de musique de scène — télévision, radio, théâtre, cinéma — d’où émerge un catalogue d’oeuvres qui se démarque par ses diversité et originalité.

En septembre 1996, il fonde l’Orchestre philharmonique du Grand Montréal, une formation symphonique amateure de grand calibre qui connaît un succès immédiat, ce jusqu’à sa dissolution, en juin 2001. Il prend par la suite les rênes du profil musique du Programme Arts et Lettres du Collège de Valleyfield où, de 2000 à 2013, il enseigne l’histoire, la théorie, l’analyse, le chant choral et la musique assistée par ordinateur.

En 2003, l’audition d’une symphonie de Beethoven par l’Orchestre Révolutionnaire et Romantique de John Eliott Gardiner l’incite à rejoindre l’ensemble Tafelmusik de Toronto afin d’y recevoir, en 2004 et 2006, les avis éclairés de Jeanne Lamon, Ivars Taurins et Bruno Weil en direction d’orchestre et de choeur baroque et classique. Il parfait cette formation en assistant, à l’été 2011, aux répétitions et concerts du Jeune Orchestre Atlantique, un ensemble spécialisé dans l’interprétation de répertoire symphonique classique et romantique sur instruments d’époque. Il y rencontre alors Philippe Herreweghe et Alexander Lonquich, musiciens réputés en la matière.

Ces diverses expériences l’incitent à fonder Galileo (anciennement Orchestre symphonique de la Vallée-du-Haut-Saint-Laurent), un ensemble qui joue les répertoires classique, romantique et post-romantique principalement sur instruments d’époque et dont l’année de démarrage, en 2010-2011, est couronnée de succès. Depuis lors, Galileo produit environ deux à quatre concerts par année. Dans ce contexte, la sortie d’un premier album sous étiquette ATMA — André Gagnon Baroque —, en octobre 2015, suivie de nominations aux Galas de l’ADISQ 2016, Prix Opus 2017, 2020, 2021 et obtention d’un Prix Opus en janvier 2020, se révèlent des accomplissements de premier plan.

En complément à ses activités de musicien, Daniel Constantineau complète, en 2008, un certificat en journalisme à l’UdeM, dans la foulée duquel il remplit la fonction de journaliste pupitreur surnuméraire au journal Le Devoir, de même que celle de chroniqueur de musique classique à l’émission Le 4 @ 6, de CIBL Radio-Montréal, de 2007 à 2009.

La piqûre des études et la nécessité de bien s’occuper de ses multiples affaires lui commandent de s’inscrire à l’école des Hautes études commerciales de Montréal, où il se voit décerner une Maîtrise en management d’entreprises culturelles avec mention d’excellence, en septembre 2014.